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Une récréation poétique et très personnelle

Je préfère commencer par le dessert. « L’envie de vivre » est la continuité de mon premier ouvrage « Confessions » et retrace habilement, de manière discontinue, voire décousue parfois, les sinueuses limbes où naissent nos tourments.
En d’autres termes, « L’envie de vivre » aborde chaque aspect de la vie en empruntant la route des émotions par le biais de quatre thèmes majeurs : l’amour, l’humour, la rancœur et la folie.
J’ai cependant une devise : Je préfère commencer par le dessert. Nos souvenirs tendent généralement à préserver le positif pour en soustraire le négatif et, ainsi, garder en mémoire ce que nous avons vécu de meilleur.
C’est cette approche que je vous propose d’adopter pour lire ce livre. Ouvrez grand votre cœur, libérez votre imagination, ne retenez pas votre respiration et abandonnez-vous aux jouissances de la vie. Vous serez alors prêt(e) à entendre et à comprendre que le « moins bon » a aussi son rôle à jouer…

Ses particularités

  • La passion du mot
  • Un recueil de poèmes et de courtes nouvelles
  • Un instant récréatif et inspirant que l’on peut lire le soir, un poème par jour ou d’un trait
  • Une affection particulière pour les figures de style et jeux de mots

Quelques extraits

Acrostiche

« Accroche-toi, petit oiseau, à la branche qui par sa
Carence menace chaque jour de se briser. Carence, me direz- vous ? De
Rosée, bien entendu ! Car pour enfin
Oser, encore faut-il pouvoir
S’alimenter et s’hydrater, si l’on ne veut que sur le
Toit de
l’Infini ne viennent se perdre nos
Cellules fragilisées, divisées, anéanties par la
Hausse du coût de la vie, toi, pauvre
Enfant à naître, tu ignores encore tout cela, bien heureusement
pour toi ! »

« Fantasme d’une chimère

Fermer les yeux, clore les paupières
Poussière d’étoiles dans le vent
Seulement quelques grains, dans les éthers
Sables mouvants en kit, rêve émouvant
Plonger dans les bras de Morphée, aveugle
Percer du souvenir la nébuleuse
Esquisser en songe une humble promesse
Oublier les tracas quotidiens
Sommeil figé, immuable, latent
Etreindre nu les affres de la vie
Plonger, amer, dans les eaux de l’oubli
Oublier des amours d’antan le temps
Fermer les yeux, clore les paupières »

Culpabilité


« Sentiment profond et abscons, anxiogène, geôlier de l’âme, précepteur tyrannique de la liberté de penser, état immuable dé-moralisateur.
Empreinte con-génitale surgissant d’outre-tombe qui vous étreint et vous oppresse jusqu’à suffocation dans son carcan circéen enrubanné de consolation destructrice.
Dictature de l’extrême allocentrisme sous couvert d’empathie qui ne fait de bien qu’au Diable qui, à l’avance, se délecte à l’idée de récupérer ses ouailles en son Mal-sein calcinateur, foyer de fortune pour les âmes vendues.
Volcan de souffrance et de remords en éruption, divorce de l’amour de soi et de la volonté de réparer le présent, se focalisant davantage sur le passé que sur le futur.
Prisonnière de l’insomnie dévorante de ces nuits abyssales terrifiantes, je me laisse enfin sombrer, pactisant avec l’Enfer pour finalement accepter sa promesse d’absolution en échange du dernier espoir de rédemption. »

États d’âmes

« Délaissées, isolées, brisées
Enjouées, émerveillées, assumées
Rêveuses, moelleuses, lumineuses
Percluses d’ombres Emballées dans un papier cadeau d’or ou d’argent
Aucune n’est banale
Toutes se distinguent
Par leur singularité
Trouvent l’équilibre pour former une ronde enchantée
Dans un monde aux mille couleurs. »

Joyeux Noël

« Dans les yeux des enfants
Le scintillement de l’innocence
Des paillettes mignonnettes
Et du beau temps pour les bonnes gens
Dans le cœur des enfants
C’est la fête, c’est le printemps
La neige sur les monts et merveilles
Illuminent leurs pupilles
Dans la bouche des enfants
Pépites et chants heureux
Dansez, riez, festoyez
Il est grand temps de retrouver son âme d’enfant. »

Préface

« Ouh ! Que je frétille d’impatience à l’idée de retrouver,
dans quelques heures, la main malaisée de ma propriétaire !
Ici, dans mon petit morceau de toile rose, tout est si
noir… si sombre.
Pourtant, dès qu’elle me dispose entre ses doigts, je ne sais
plus où donner de la tête !
Tantôt pleine de rage, secouée par les spasmes arrachés
à la douleur lancinante, tantôt emprunte d’un ardent désir
de romantisme, elle me mène caracoler le long du papier
blanc, découvrant de fines boucles maladroites pour illustrer
ses pensées, les apposer définitivement contre un quelconque
support et… magie ! Ce dernier se transforme alors en un
bien précieux.
Égrainant à souhait les bulles d’encre, je me complais dans
la réalisation de tableaux aussi complexes qu’innombrables.
Dieu que j’ai hâte ! Ne m’en tenez donc pas rigueur, vous
prié-je. La tête désormais m’en tourne… »

Adultères


« Grenat, tes lèvres, Janie.
Argent, ton cœur ne s’entend.
Or, de l’époux du déni,
Noir, s’est emparé Satan.
D’une main, brandissant
Les couleurs de son sang,
Horreur ! Voilà ma mie !
Blanc, le poing qu’elle m’a mis ! »